Samedi 13 Mai 2017 RDV Saffré Evolution du projet immobilier Hammeau de la bottine


E mail communiqué à la Mairie de Saffré


Bonjour




Je reviens vers vous, pour suivre l'évolution de votre projet immobilier.

J'ai trouver quelques articles intéressants, qui pourrons vous guider.


Les Auxiliaires du Jardin :


 
Les rôles essentiels des champignons dans le biotope :



La qualité de l'eau en pays de la Loire :







http://www.bocage-paysdelaloire.fr/ 






Je reste à votre disposition pour tous conseil en biodynamique et
paysagisme afin d améliorer la coexistence entre les animaux, la 

nature et les êtres humains. 

Je peux vous conseiller sur les essences de plantes du biotope, pour
   
l’installation de perchoirs à prédateur, de murets ou de cabanes  

pour les auxiliaires pollinisateurs et décomposeurs essentielles
du biotope et sur le système mycorhizien terrestre, l’aménagement
d’espace pour la mise en valeurs des zones humides...




Cordialement


Stéphane






Entre temps j'ai trouvé des informations
intéressantes :

 

Blain 15 000 arbres à replanter dans le bocage

Source : L’éclaireur 05 01 2017

Une trentaine d'agriculteurs vont procéder à une grande opération de plantation de haies bocagères. 15 000 arbres vont être plantés.

05/01/2017 à 15:36 par gwendal.lepriellec

Jean-Charles Vicet, a été attentivement écouté pour que les haies d'antan apparaissent de nouveau. -
Les responsables du service bocage et paysage de la chambre d’agriculture, ont accueilli une trentaine d’agriculteurs, collectivités et particuliers sur l’exploitation agricole Lecoq au village de la Bidiais début décembre, dans le cadre de l’opération de plantation de haies bocagères. Jean-Charles Vicet, conseiller bocage et paysage explique.
Nous allons distribuer environ 15 000 arbres, ce qui représente près de 15 km de haies replantées.
Le but étant de reconstituer les haies d’antan, la chambre d’agriculture distribue essentiellement des essences locales : chêne merisier noisetier, épine noire.
Depuis 1977, nous avons replanté 2 500 km de haies dans tout le département. Mais nous sommes encore loin de ce qui a été détruit, déclare le conseiller.
De précieux conseils étaient donnés pour que l’arbre une fois en terre, pousse.
Les conditions dans lesquelles l’arbre est mis en terre, ont une grande influence sur ses chances de croître. Et en cette période, il faut faire attention à ne jamais laisser les racines au vent et au froid. Pour éviter cela, il est préférable de planter la haie, en équipe avec un travail à la chaîne.
Contact : Chambre d’agriculture de Loire-Atlantique, service bocage et paysages : 02 53 56 60 12 ; dte@loire-atlantique.chambagri.fr




Conseil pour la Plantation de Haie Bocagère

Source : LPO 44 


Premièrement, il est nécessaire de connaître la nature du terrain. Est-il constamment humide ou bien au contraire sèche-t-il très rapidement après une forte pluie ? La meilleure façon de faire le bon diagnostique est d’observer la végétation existante :
  • un terrain humide se caractérise par la présence de saule, d’aulne mais également de jonc, de parelle (rumex hydrolapathum). Une forte densité de bouton d’or (ranunculus flammula) présage également une forte humidité dans le sol.
  • un terrain sec (ou plutôt séchant rapidement) convient au châtaignier, au merisier. La présence de muguet est également un bon indicateur. Les terrains argileux peuvent être gorgés d’eau l’hiver et très sec l’été (au moins en surface), or certains arbres ne supportent pas l’humidité prolongée (tilleul par exemple) et d’autres ont besoin d’eau constamment (le cas de l’aulne). Un arbre comme le chêne pédonculé est très tolérant quant à la nature du sol et c’est pour cette raison qu’il se trouve un peu partout dans l’Ouest. Le tableau qui suit indique les terrains qui semblent convenir le mieux à chacune des espèces.

Espèce
terrain
humide
toute
l’année
terrain
humide
l’hiver
terrain
drainant
feuillage
persistant (P)
ou caduc (C)
principaux
avantages
pour la faune :
F : fruits
N : nids
M : fleurs
Arbustes Prunellier
x
x
x
c
N, M
Aubépine
x
x
c
F, N, M
Troène
x
x
p
F, M
Fusain
x
x
c
F
Buis

x
p
abri l’hiver
Cornouiller sanguin
x
x
c
F, N, M
Noisetier
x
x
c
F
Bourdaine
x


c
F, M
Houx
x
x
p
F, N, abri
Cytise

x
c
M
Néflier
x

c
F, M
Cerisier de Ste Lucie

x
c
F, M
Nerprun

x
c
F, M
Cassis
x
x

c
F, M
Groseillier rouge
x

c
F, M
Groseillier à maquereau

x
c
F, M
Eglantier
x
x
c
F, N, M
Framboisier
x

c
F, M
Sureau noir
x
x
c
F, M
Viorne obier
x
x
c
F, M
Lierre
x
x
p
F, N, M
Genet d’Espagne

x
p
M
Argousier

littoral
c
F, N
Arbres moyens Aulne glutineux
x


c
F
Saule blanc
x


c

Saule roux
x


c

Peuplier tremble
x
x

c

Poirier commun
x
x
c
F, N, M
Sorbier des oiseaux
x
x
c
F, M
Alisier torminal
x
x
c
F, M
Erable champêtre
x
x
c
F, M
Bouleau x
x
x
c

If commun

x
p
F
Charme
x
x
c
N
Pommier sauvage
x

c
F, N, M
Merisier

x
c
F, M
Chêne vert

littoral
p
abri
Robinier faux acacia
x
x
c
N, M
Cormier

x
c
F, M
Orme champêtre (1)
x
x
c

Arbres de haut jet Chêne pédonculé
x
x
x
c
F, N
Pin sylvestre
x
x
p
F
Erable sycomore
x
x
c
F, M
Tilleul à petite feuille

x
c
F, M
Châtaignier

x
c
F, M
Hêtre

x
c
F
Frêne
x
x
x
c
N
Noyer commun

x
x
c
F
Platane

x

c
N



(1) en raison de la graphiose (maladie de l’orme) seuls les sujets jeunes peuvent subsister. Rejetant facilement de souche ils peuvent être recéptés tous les 10 ans et ainsi ne pas être atteints par cette maladie. C’est pour cette raison qu’il a été classé parmi les arbres moyens et non parmi les arbres de haut jet.
Des plantes grimpantes telles que le lierre, le chèvrefeuille ou la clématite peut venir enrichir une haie. Certains arbustes d’ornement sont également intéressants par leur floraison tels que lilas, seringat, forsythia, laurier tin, weigelia, groseillier fleur, buddleia, mahonia.
Il faudra être vigilant à associer des espèces dont la croissance est proche : ne pas planter un buis dont la croissance est lente entre un prunellier et une aubépine, car ceux-ci auront étouffé le buis en quelques années.


 
On distinguera trois types de haie :

Source LPO 44

La haie basse taillée. Sa hauteur sera inférieure à 2 m. Elle sera composée d’arbustes. Nous verrons plus loin les espèces à choisir en fonction de la nature du terrain.
La haie haute taillée. Sa hauteur pourra être de plusieurs mètres mais sera maintenue par des tailles (une fois par an ou tous les 2 ans suivant la vigueur de la haie). Des espèces d’arbres supportant la taille pourront être associées aux arbustes (charmes, érables champêtres par exemple).
La haie brise-vent (ou champêtre). C’est la haie des bocages de l’Ouest. Son entretien se portera sur un maintien en largeur des arbustes, une taille de formation des arbres et éventuellement des opérations d’émondage ou de recépage.
Pour choisir le type de haie, il est nécessaire de se projeter dans l’avenir et d’imaginer le paysage que vous aurez obtenu grâce à vos plantations. Si vous bénéficiez d’un superbe panorama sur la Loire, il serait peut-être dommage de vous priver de ce point de vue. Une haie basse sera probablement plus adaptée. Si vous êtes en milieu rural, qu’un remembrement a provoqué la disparition de la plupart des haies et que vous possédez un grand terrain alors la haie champêtre sera la plus appropriée
Il faut prendre en compte également le matériel dont on dispose : la haie basse se taillera facilement avec un taille-haie, la haie champêtre nécessitera des moyens plus importants après une quinzaine d’années (échenilloir, tronçonneuse,...).
Quelques précisions sur les droits et usages : dans le cas général, une haie n’excédant pas 2 mètres de hauteur peut être plantée jusqu’à 50 cm de la limite de propriété. Pour les haies plus hautes (>2m) la distance de plantation doit être supérieure à 2 mètres par rapport à la limite de propriété. Il y a également le cas des haies mitoyennes plantées à la limite des 2 terrains. Dans tous les cas, il est préférable d’en informer son voisin. Si le chantier est important, il peut être utile d’en informer la mairie (dans certaines communes des aides à la plantation existent) afin de s’assurer qu’aucun règlement particulier ne va à l’encontre de la plantation envisagée. Parfois des restrictions existent notamment en bord de route (visibilité) et sous le passage des lignes électriques et téléphoniques. 
"A la sainte-Catherine tout bois prend racine". Ce fameux dicton indique que la période la plus favorable à la plantation est en général la fin novembre. En fait la plantation d’arbres ou d’arbustes à racine nue peut être réalisée de novembre à mars. Il faut éviter de planter par temps de gel. La plantation en automne dans un sol bien drainé permet aux racines de régénerer les nombreuses radicelles, ces petites racines qui permettent à la plante de capter l’eau dans le sol, et qui ont été en partie détruites lors de l’arrachage. La reprise de l’arbre au printemps n’en sera que meilleure. Cependant dans des terrains très mouillés il est préférable de planter en fin d’hiver afin d’éviter les risques de pourriture. Il est conseillé de profiter de l’hiver et du printemps pour préparer le chantier, c’est à dire vérifier la nature du terrain, choisir les espèces qui sont adaptées, se renseigner sur les possibilités d’approvisionnement (pépinières, bourses aux plantes, amis, ...), faire un plant de la haie (emplacement, alternance des espèces). Au début de l’automne, après que les premières pluies aient suffisamment assouplit le terrain, le sol est préparé jusqu’à obtenir une terre bien meuble. Le paillage est aussitôt mis en place. La plantation pourra être faite à partir de la fin novembre.
Que ce soit pour faire une haie basse taillée ou bien une haie champêtre, la préparation est très similaire. La première opération consiste à préparer le terrain par apport de terre et la création de monticule pour, après bèchage ou double bêchage éventuellment si vous en avez le courage la bêche , c’est de rendre la terre meuble sur une profondeur importante pour favoriser la pénétration des racines. En effet pour que les arbres résistent à la sécheresse de l’été, ils devront aller chercher de l’eau en profondeur. Un arbre issu d’un semis naturel a un système racinaire équivalent en volume à son branchage. Lors de la plantation, le volume de racine est limité (d’autant que l’arbre planté est grand) et il est nécessaire que la plante reconstitue au plus vite ses racines. On privilégiera des plants de petites tailles (entre 30 et 80 cm à partir du collet) dont la reprise est beaucoup plus facile. Dans un sol meuble le bêchage se limitera à la hauteur de la fourche alors que sur un sol compacté, il est préférable de casser la semelle de labour (environ 40 à 50 cm). Lorsque cela est possible, on utilisera une sous-soleuse plutôt qu’une charrue afin d’ameublir le sol sans le retourner.
Les plants peuvent être mis sur une seule ligne ou disposés en quinconce sur deux lignes

Disposition des arbres
Il est recommandé de mettre en place un paillage. Il aura pour but de :
limiter l’envahissement des herbes qui concurrencent les jeunes plants lors des premières années ;
favoriser le réchauffement du sol au printemps (améliore le développement des racines) ;
limiter l’évaporation de l’eau au cours de l’été ;
Les techniques de paillage sont diverses. La plus répandue et mauvaise est un film plastique (tissé ou non). Celui-ci restera à demeure et disparaîtra sous la végétation après plusieurs années. Une meilleurs technique consiste à mettre de la paille à la place du film plastique. On déroulera un round ball de paille sur le sol préparé. Mais la meilleurs technique est de laisser le sol ce couvrir de lui même et d’organiser une gestion des plantes.

Technique de paillage

Les racines peuvent être pralinées, c’est à dire trempées dans un mélange de terre et d’eau auquel vous pouvez rajouter un demi cuielléré d’ail fraiche qui serre d’antiparasite et antifongique. Cette opération n’est pas nécessaire dans un sol meuble si la terre enveloppe correctement les racines. Pour cela, la terre sera pressée au pied du plant en veillant que les racines restent les plus verticales possibles.

Tuteuré éventuellement tant que c’est un arbrissaux

Comment faut-il nourrir les oiseaux ?
  
Source LPO 44
 
«pourquoi nourrir les oiseaux ?» et «comment faut-il nourrir les oiseaux ?»

Commençons par le pourquoi, et nous verrons que suivant la disposition et la nature du jardin, le nourrissage peut être parfois utile, parfois superflu.
La plupart des oiseaux du jardin (passereaux) qu’ils soient granivores ou insectivores ont besoin de se constituer une couche de graisse pour se protéger des basses températures (quoique le plumage soit plus efficace en terme d’isolation) mais aussi comme réserve d’énergie si la nourriture devenait subitement inaccessible à la suite de chute de neige par exemple.
Les mésanges qui ont privilégié une nourriture riches en protéines au cours du printemps et de l’été (insectes) vont dès le mois d’août commencer à inclure dans leur régime alimentaire des graines riches en lipides. A noter que les oiseaux migrateurs vont également se constituer des réserves de graisse qui seront en quelque sorte le carburant nécessaire à leur long périple.
Dans un environnement préservé et équilibré, les ressources en graines ne manquent pas (pas plus que les insectes au printemps) et le nourrissage est dans ce cas superflu. Revenons en quelques mots sur ce que signifie un environnement préservé et équilibré : dans nos régions de bocage, lorsque les haies ont été conservées, un grand nombre de plantes offrent à partir du mois d’août des fruits et des graines en profusion.

Vous connaissez le noisetier et je vous assure que la mésange n’a aucune difficulté à perforer la coque et à en extraire l’amande. Mais il y a également beaucoup de plantes qui nous paraissent insignifiantes et qui sont tout aussi indispensables à la survie des oiseaux (séneçon, mouron, plantain, …). Pensez-y lorsque vous arracherez ces herbes folles qui poussent au fond du jardin. La mésange continuera à se nourrir d’insectes tant que ceux-ci seront accessibles. La ronde des mésanges l’hiver dans les branchages d’une haie ne sont qu’une recherche effrénée d’insectes se cachant dans le creux des écorces.
A contrario, si votre jardin ou ceux qui entourent le vôtre ne sont que pelouses stériles entourées de haies de thuyas, les oiseaux ne pourront guère compter sur les ressources du milieu pour se nourrir. Le nourrissage comme un substitut se justifie alors. C’est malheureusement le cas de la plupart des jardins de ville ou de sa périphérie : charmant jardinet bien entretenu mais relativement pauvre en ressources. Dans l’absolu, si tous les jardins étaient entourés de haies bocagères et si des herbes sauvages étaient maintenues dans un coin du jardin, le nourrissage ne serait probablement pas nécessaire ou réservé à des conditions climatiques extrêmes.
Le nourrissage vient donc en compensation d’un milieu que nous avons dégradé. Je ne saurais que trop vous recommandé d’améliorer les ressources naturellement disponibles plutôt que d’investir dans la dernière mangeoire «grand luxe».
Maintenant que nous savons pourquoi nous devons (ou pas) nourrir les oiseaux, venons-en au "comment ?".
Ce chapitre justifierait un article à lui seul. J’évacue d’emblée la problématique des pies, des geais et des étourneaux qui viennent piller la nourriture que nous avions déposée à l’exclusivité de ces-si-gentilles-petites-mésanges ! Vous connaissez comme moi les astuces pour n’avoir que les mésanges à déjeuner : suspendre une boule de graisse au bout d’un fil. Néanmoins j’ai vu des pies, qui à l’aide de leur bec et de leurs pattes, remontaient vers elles la boule comme on tire un seau du puits. La boule arrivant à portée de bec, elle volait en éclat. Finalement, la pie avait bien mérité son festin.
Nourrir les oiseaux, c’est accepter de nourrir tous les animaux qui fréquentent le jardin : les désirés et les indésirables. Il n’est pas dit que les mésanges se plaignent de la présence d’étourneaux : ils seront les premiers à donner l’alarme vis-à-vis d’un épervier se faufilant entre les toits des maisons.
A propos du type de mangeoire, je n’ai pas de conseil particulier à donner. Il y a la mangeoire construite à partir d’une bouteille plastique munie d’un distributeur et les mangeoires très sophistiquées ressemblant à un petit chalet suisse. Verdier, pinson, rouge-gorge ou accenteur sont moins à l’aise dans les postures acrobatiques que les mésanges et préfèrent les mangeoires plateau. Les merles et les grives apprécient les pommes coupées par la moitié et laissées sur la pelouse. Ne pas oublier la boisson. Si votre jardin n’est pas équipé d’une mare, il est important que les oiseaux trouvent de l’eau tant pour boire que pour se baigner (même lorsque la température avoisine le 0 degré Celsius). Le récipient idéal est un grand dessous de pot peu profond. Celui-ci sera placé dans un endroit bien dégagé et l’eau devra être changée régulièrement.
L’emplacement choisi tant pour le point d’eau que pour la mangeoire, devra tenir compte de la sécurité des oiseaux vis-à-vis d’éventuel prédateur et en particulier des chats. Mieux vaut mettre la mangeoire éloignée de la maison si autour de cette dernière aucun lieu propice n’est disponible. Certes la tentation est grande de vouloir profiter du spectacle du ballet des oiseaux, confortablement installé dans le fauteuil du salon, ou de la fenêtre de la cuisine. Si cela est possible il ne faut pas se priver de ce plaisir, mais le message que je veux faire passer c’est qu’il ne faut pas mettre sa propre satisfaction devant le but du nourrissage hivernal : permettre aux oiseaux de survivre pendant ces mois difficiles.


Comment intégrer les zones humides dans un projet urbain ?



Feuilles d’information pour la protection des oiseaux :

http://files.biolovision.net/www.nosoiseaux.ch/pdffiles/infos/Perchoirs_rapaces-7418.pdf