E mail communiqué à la Mairie de Saffré
Bonjour
Je
reviens vers vous, pour suivre l'évolution de votre projet
immobilier.
J'ai trouver quelques articles intéressants, qui pourrons vous guider.
Les Auxiliaires du Jardin :
http://blog.oleomac.fr/bien-ac cueillir-les-auxiliaires-du-ja rdin-les-recycleurs-et-les-pol linisateurs/
La qualité de l'eau en pays de la Loire :
Je
reste à votre disposition pour tous conseil en biodynamique et
paysagisme afin d améliorer
la coexistence
entre les animaux, la
nature et les êtres humains.
nature et les êtres humains.
Je peux vous conseiller sur les essences de plantes du biotope, pour
l’installation de perchoirs à prédateur, de murets ou de cabanes
pour les auxiliaires pollinisateurs et décomposeurs essentielles
du biotope et sur le système mycorhizien terrestre, l’aménagement
d’espace pour la mise en valeurs des zones humides...
Stéphane
Entre temps j'ai trouvé des informations
intéressantes :
Blain 15 000 arbres à replanter dans le bocage
Source : L’éclaireur
05 01 2017
Une trentaine d'agriculteurs vont procéder à une grande opération de plantation de haies bocagères. 15 000 arbres vont être plantés.
05/01/2017 à 15:36 par gwendal.lepriellecLes responsables du service bocage et paysage de la chambre d’agriculture, ont accueilli une trentaine d’agriculteurs, collectivités et particuliers sur l’exploitation agricole Lecoq au village de la Bidiais début décembre, dans le cadre de l’opération de plantation de haies bocagères. Jean-Charles Vicet, conseiller bocage et paysage explique.
Nous allons distribuer environ 15 000 arbres, ce qui représente près de 15 km de haies replantées.Le but étant de reconstituer les haies d’antan, la chambre d’agriculture distribue essentiellement des essences locales : chêne merisier noisetier, épine noire.
Depuis 1977, nous avons replanté 2 500 km de haies dans tout le département. Mais nous sommes encore loin de ce qui a été détruit, déclare le conseiller.De précieux conseils étaient donnés pour que l’arbre une fois en terre, pousse.
Les conditions dans lesquelles l’arbre est mis en terre, ont une grande influence sur ses chances de croître. Et en cette période, il faut faire attention à ne jamais laisser les racines au vent et au froid. Pour éviter cela, il est préférable de planter la haie, en équipe avec un travail à la chaîne.Contact : Chambre d’agriculture de Loire-Atlantique, service bocage et paysages : 02 53 56 60 12 ; dte@loire-atlantique.chambagri.fr
Conseil pour la Plantation de Haie Bocagère
Source : LPO 44
Premièrement,
il est nécessaire de connaître la nature du terrain. Est-il
constamment humide ou bien au contraire sèche-t-il très
rapidement après une forte pluie ? La meilleure façon de
faire le bon diagnostique est d’observer la végétation
existante :
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(1)
en raison de la graphiose (maladie de l’orme) seuls les sujets
jeunes peuvent subsister. Rejetant facilement de souche ils
peuvent être recéptés tous les 10 ans et ainsi ne pas être
atteints par cette maladie. C’est pour cette raison qu’il a
été classé parmi les arbres moyens et non parmi les arbres de
haut jet.
Des
plantes grimpantes telles que le lierre, le chèvrefeuille ou la
clématite peut venir enrichir une haie. Certains arbustes
d’ornement sont également intéressants par leur floraison tels
que lilas, seringat, forsythia, laurier tin, weigelia, groseillier
fleur, buddleia, mahonia.
Il
faudra être vigilant à associer des espèces dont la croissance
est proche : ne pas planter un buis dont la croissance est
lente entre un prunellier et une aubépine, car ceux-ci auront
étouffé le buis en quelques années.
On
distinguera trois types de haie :
Source
LPO 44
La
haie basse taillée. Sa hauteur sera inférieure à 2 m. Elle sera
composée d’arbustes. Nous verrons plus loin les espèces à
choisir en fonction de la nature du terrain.
La haie haute taillée. Sa hauteur pourra être de plusieurs mètres mais sera maintenue par des tailles (une fois par an ou tous les 2 ans suivant la vigueur de la haie). Des espèces d’arbres supportant la taille pourront être associées aux arbustes (charmes, érables champêtres par exemple). La haie brise-vent (ou champêtre). C’est la haie des bocages de l’Ouest. Son entretien se portera sur un maintien en largeur des arbustes, une taille de formation des arbres et éventuellement des opérations d’émondage ou de recépage. Pour choisir le type de haie, il est nécessaire de se projeter dans l’avenir et d’imaginer le paysage que vous aurez obtenu grâce à vos plantations. Si vous bénéficiez d’un superbe panorama sur la Loire, il serait peut-être dommage de vous priver de ce point de vue. Une haie basse sera probablement plus adaptée. Si vous êtes en milieu rural, qu’un remembrement a provoqué la disparition de la plupart des haies et que vous possédez un grand terrain alors la haie champêtre sera la plus appropriée
Il
faut prendre en compte également le matériel dont on dispose : la
haie basse se taillera facilement avec un taille-haie, la haie
champêtre nécessitera des moyens plus importants après une
quinzaine d’années (échenilloir, tronçonneuse,...).
Quelques
précisions sur les droits et usages : dans le cas général, une
haie n’excédant pas 2 mètres de hauteur peut être plantée
jusqu’à 50 cm de la limite de propriété. Pour les haies plus
hautes (>2m) la distance de plantation doit être supérieure à 2
mètres par rapport à la limite de propriété. Il y a également le
cas des haies mitoyennes plantées à la limite des 2 terrains. Dans
tous les cas, il est préférable d’en informer son voisin. Si le
chantier est important, il peut être utile d’en informer la mairie
(dans certaines communes des aides à la plantation existent) afin de
s’assurer qu’aucun règlement particulier ne va à l’encontre
de la plantation envisagée. Parfois des restrictions existent
notamment en bord de route (visibilité) et sous le passage des
lignes électriques et téléphoniques.
"A
la sainte-Catherine tout bois prend racine". Ce fameux dicton
indique que la période la plus favorable à la plantation est en
général la fin novembre. En fait la plantation d’arbres ou
d’arbustes à racine nue peut être réalisée de novembre à mars.
Il faut éviter de planter par temps de gel. La plantation en automne
dans un sol bien drainé permet aux racines de régénerer les
nombreuses radicelles, ces petites racines qui permettent à la
plante de capter l’eau dans le sol, et qui ont été en partie
détruites lors de l’arrachage. La reprise de l’arbre au
printemps n’en sera que meilleure. Cependant dans des terrains très
mouillés il est préférable de planter en fin d’hiver afin
d’éviter les risques de pourriture. Il est conseillé de profiter
de l’hiver et du printemps pour préparer le chantier, c’est à
dire vérifier la nature du terrain, choisir les espèces qui sont
adaptées, se renseigner sur les possibilités d’approvisionnement
(pépinières, bourses aux plantes, amis, ...), faire un plant de la
haie (emplacement, alternance des espèces). Au début de l’automne,
après que les premières pluies aient suffisamment assouplit le
terrain, le sol est préparé jusqu’à obtenir une terre bien
meuble. Le paillage est aussitôt mis en place. La plantation pourra
être faite à partir de la fin novembre.
Que
ce soit pour faire une haie basse taillée ou bien une haie
champêtre, la préparation est très similaire. La première
opération consiste à préparer le terrain par apport de terre et la
création de monticule pour, après bèchage ou double bêchage
éventuellment si vous en avez le courage la bêche , c’est de
rendre la terre meuble sur une profondeur importante pour favoriser
la pénétration des racines. En effet pour que les arbres résistent
à la sécheresse de l’été, ils devront aller chercher de l’eau
en profondeur. Un arbre issu d’un semis naturel a un système
racinaire équivalent en volume à son branchage. Lors de la
plantation, le volume de racine est limité (d’autant que l’arbre
planté est grand) et il est nécessaire que la plante reconstitue au
plus vite ses racines. On privilégiera des plants de petites tailles
(entre 30 et 80 cm à partir du collet) dont la reprise est beaucoup
plus facile. Dans un sol meuble le bêchage se limitera à la hauteur
de la fourche alors que sur un sol compacté, il est préférable de
casser la semelle de labour (environ 40 à 50 cm). Lorsque cela est
possible, on utilisera une sous-soleuse plutôt qu’une charrue afin
d’ameublir le sol sans le retourner.
Les
plants peuvent être mis sur une seule ligne ou disposés en
quinconce sur deux lignes
Disposition
des arbres
Il
est recommandé de mettre en place un paillage. Il aura pour but de
:
limiter l’envahissement des herbes qui concurrencent les jeunes plants lors des premières années ; favoriser le réchauffement du sol au printemps (améliore le développement des racines) ; limiter l’évaporation de l’eau au cours de l’été ;
Les
techniques de paillage sont diverses. La plus répandue et mauvaise
est un film plastique (tissé ou non). Celui-ci restera à demeure et
disparaîtra sous la végétation après plusieurs années. Une
meilleurs technique consiste à mettre de la paille à la place du
film plastique. On déroulera un round ball de paille sur le sol
préparé. Mais la meilleurs technique est de laisser le sol ce
couvrir de lui même et d’organiser une gestion des plantes.
Technique
de paillage
Les racines peuvent être pralinées, c’est à dire trempées dans un mélange de terre et d’eau auquel vous pouvez rajouter un demi cuielléré d’ail fraiche qui serre d’antiparasite et antifongique. Cette opération n’est pas nécessaire dans un sol meuble si la terre enveloppe correctement les racines. Pour cela, la terre sera pressée au pied du plant en veillant que les racines restent les plus verticales possibles. Tuteuré éventuellement tant que c’est un arbrissaux Comment faut-il nourrir les oiseaux ?
Source
LPO 44
«pourquoi nourrir les oiseaux ?» et
«comment faut-il nourrir les oiseaux ?»
Commençons
par le pourquoi, et nous verrons que suivant la disposition et la
nature du jardin, le nourrissage peut être parfois utile, parfois
superflu.
La
plupart des oiseaux du jardin (passereaux) qu’ils soient granivores
ou insectivores ont besoin de se constituer une couche de graisse
pour se protéger des basses températures (quoique le plumage soit
plus efficace en terme d’isolation) mais aussi comme réserve
d’énergie si la nourriture devenait subitement inaccessible à la
suite de chute de neige par exemple.
Les
mésanges qui ont privilégié une nourriture riches en protéines au
cours du printemps et de l’été (insectes) vont dès le mois
d’août commencer à inclure dans leur régime alimentaire des
graines riches en lipides. A noter que les oiseaux migrateurs vont
également se constituer des réserves de graisse qui seront en
quelque sorte le carburant nécessaire à leur long périple.
Dans un environnement préservé et équilibré, les ressources en graines ne manquent pas (pas plus que les insectes au printemps) et le nourrissage est dans ce cas superflu. Revenons en quelques mots sur ce que signifie un environnement préservé et équilibré : dans nos régions de bocage, lorsque les haies ont été conservées, un grand nombre de plantes offrent à partir du mois d’août des fruits et des graines en profusion. Vous connaissez le noisetier et je vous assure que la mésange n’a aucune difficulté à perforer la coque et à en extraire l’amande. Mais il y a également beaucoup de plantes qui nous paraissent insignifiantes et qui sont tout aussi indispensables à la survie des oiseaux (séneçon, mouron, plantain, …). Pensez-y lorsque vous arracherez ces herbes folles qui poussent au fond du jardin. La mésange continuera à se nourrir d’insectes tant que ceux-ci seront accessibles. La ronde des mésanges l’hiver dans les branchages d’une haie ne sont qu’une recherche effrénée d’insectes se cachant dans le creux des écorces.
A
contrario, si votre jardin ou ceux qui entourent le vôtre ne sont
que pelouses stériles entourées de haies de thuyas, les oiseaux ne
pourront guère compter sur les ressources du milieu pour se nourrir.
Le nourrissage comme un substitut se justifie alors. C’est
malheureusement le cas de la plupart des jardins de ville ou de sa
périphérie : charmant jardinet bien entretenu mais relativement
pauvre en ressources. Dans l’absolu, si tous les jardins étaient
entourés de haies bocagères et si des herbes sauvages étaient
maintenues dans un coin du jardin, le nourrissage ne serait
probablement pas nécessaire ou réservé à des conditions
climatiques extrêmes.
Le nourrissage vient donc en compensation d’un milieu que nous avons dégradé. Je ne saurais que trop vous recommandé d’améliorer les ressources naturellement disponibles plutôt que d’investir dans la dernière mangeoire «grand luxe».
Maintenant
que nous savons pourquoi nous devons (ou pas) nourrir les oiseaux,
venons-en au "comment ?".
Ce
chapitre justifierait un article à lui seul. J’évacue d’emblée
la problématique des pies, des geais et des étourneaux qui viennent
piller la nourriture que nous avions déposée à l’exclusivité de
ces-si-gentilles-petites-mésanges ! Vous connaissez comme moi les
astuces pour n’avoir que les mésanges à déjeuner : suspendre une
boule de graisse au bout d’un fil. Néanmoins j’ai vu des pies,
qui à l’aide de leur bec et de leurs pattes, remontaient vers
elles la boule comme on tire un seau du puits. La boule arrivant à
portée de bec, elle volait en éclat. Finalement, la pie avait bien
mérité son festin.
Nourrir les oiseaux, c’est accepter de nourrir tous les animaux qui fréquentent le jardin : les désirés et les indésirables. Il n’est pas dit que les mésanges se plaignent de la présence d’étourneaux : ils seront les premiers à donner l’alarme vis-à-vis d’un épervier se faufilant entre les toits des maisons.
A
propos du type de mangeoire, je n’ai pas de conseil particulier à
donner. Il y a la mangeoire construite à partir d’une bouteille
plastique munie d’un distributeur et les mangeoires très
sophistiquées ressemblant à un petit chalet suisse. Verdier,
pinson, rouge-gorge ou accenteur sont moins à l’aise dans les
postures acrobatiques que les mésanges et préfèrent les mangeoires
plateau. Les merles et les grives apprécient les pommes coupées par
la moitié et laissées sur la pelouse. Ne pas oublier la boisson. Si
votre jardin n’est pas équipé d’une mare, il est important que
les oiseaux trouvent de l’eau tant pour boire que pour se baigner
(même lorsque la température avoisine le 0 degré Celsius). Le
récipient idéal est un grand dessous de pot peu profond. Celui-ci
sera placé dans un endroit bien dégagé et l’eau devra être
changée régulièrement.
L’emplacement choisi tant pour le point d’eau que pour la mangeoire, devra tenir compte de la sécurité des oiseaux vis-à-vis d’éventuel prédateur et en particulier des chats. Mieux vaut mettre la mangeoire éloignée de la maison si autour de cette dernière aucun lieu propice n’est disponible. Certes la tentation est grande de vouloir profiter du spectacle du ballet des oiseaux, confortablement installé dans le fauteuil du salon, ou de la fenêtre de la cuisine. Si cela est possible il ne faut pas se priver de ce plaisir, mais le message que je veux faire passer c’est qu’il ne faut pas mettre sa propre satisfaction devant le but du nourrissage hivernal : permettre aux oiseaux de survivre pendant ces mois difficiles. Feuilles d’information pour la protection des oiseaux : http://files.biolovision.net/www.nosoiseaux.ch/pdffiles/infos/Perchoirs_rapaces-7418.pdf |